☑️ Comment distinguer une prostatite d’un cancer de la prostate ?
Comment savoir la différence entre la prostatite et le cancer de la prostate ? Une biopsie est-elle toujours nécessaire ? Les symptômes sont-ils différents ? La biopsie fait la différence
(Jean-Claude M., 58 ans, Avignon, France) «Je ne suis pas médecin, mais j’ai été traité pour un cancer de la prostate en 2020.
La prostatite provoque généralement des douleurs et peut être traitée avec des antibiotiques. Le cancer de la prostate (à un stade précoce) peut ne provoquer aucun symptôme, ni douleur. Les cancers ne peuvent pas être guéris avec des antibiotiques.»
☑️ PSA élevé : une énigme à plusieurs causes possibles
Malheureusement, il est possible d’avoir à la fois une prostatite et un cancer de prostate en même temps. Les deux conditions provoqueront une élévation du PSA (le PSA élevé ne peut être mesuré que par une prise de sang). De plus, un gonflement bénin et inoffensif de la prostate (qui touche la majorité des hommes après 50 ans) provoque également une élévation du PSA. Cela signifie que différencier les causes peut être une énigme.
☑️ Le rôle de l’IRM multiparamétrique
Il est courant d’effectuer une IRM multiparamétrique pour les hommes suspectés d’avoir un cancer de prostate. Cela est relativement nouveau, mais peut mettre en évidence des zones "suspectes" dans la prostate. Ces zones peuvent ensuite être ciblées sélectivement pour une biopsie. Si aucune de ces zones n’est trouvée, alors une biopsie peut être évitée.
☑️ L’importance du dépistage précoce
« Le cancer de prostate est très facile à guérir s’il est découvert tôt. Je ne suis pas médecin, mais je conseille à tous les hommes de plus de 50 ans de demander à leur médecin un test PSA. C’est une simple prise de sang et, bien qu’il ne soit pas spécifique au cancer, il peut conduire à un diagnostic précoce. C’est ce qui m’est arrivé et pourquoi je suis ici pour en parler. J’avais un peu plus de 50 ans quand j’ai été diagnostiqué. »
Il existe également des tests de dépistage en ligne, sous forme de questionnaires d’évaluation du risque. Bien qu’ils ne remplacent pas une analyse sanguine ou un examen médical, ces tests peuvent offrir une première orientation utile. Toutefois, les résultats doivent toujours être confirmés et interprétés par un évaluation par un urologue (ou un professionnel de santé qualifié).
☑️ Ne jamais présumer : les examens sont essentiels
Vous ne connaissez pas la différence entre prostatite ou cancer de prostate. Le PSA est généralement élevé dans les deux cas. La prostatite est généralement traitée avec des antibiotiques, et les niveaux de PSA sont surveillés. Ne présumez jamais.
Si le test PSA ne baisse pas correctement, une évaluation par un urologue est indiquée. Cela peut inclure une échographie ou une IRM pour déterminer si une biopsie est nécessaire.
Ne présumez jamais. Suivez de près, et espérons que tout ira bien.
☑️ Outils complémentaires pour le diagnostic
Le test PSA, l’évolution du PSA, ainsi que le PSA libre, peuvent aider. Ils sont loin d’être concluants, mais donnent à l’urologue une idée statistique de la probabilité que vous ayez un cancer.
Une façon de vérifier une prostatite bactérienne est de donner un antibiotique au patient et de voir ce qui se passe. Si c’est une prostatite, les symptômes peuvent changer et le PSA peut baisser. Si cela se produit, vous savez qu’au moins certains des symptômes sont une conséquence de la prostatite bactérienne.
☑️ Éviter une biopsie quand c’est possible
Mon urologue a fait cela avec moi lorsque mon PSA a dépassé pour la première fois quatre, le seuil à partir duquel une biopsie est généralement pratiquée. Comme les biopsies présentent un certain risque, il voulait éviter une biopsie si possible. Mon PSA a baissé, donc la biopsie a été retardée jusqu’à ce que mon PSA dépasse à nouveau quatre.
☑️ Examen manuel, IRM et biopsie guidée
Une autre aide au diagnostic est l’examen manuel, où le médecin palpe la prostate à la recherche de nodules.
Une IRM peut également montrer un cancer de prostate avec une assez bonne sensibilité, bien qu’une biopsie soit plus susceptible de le détecter. Le standard de référence est une biopsie guidée par IRM.
☑️ Le piège du diagnostic croisé
Mais aucune de ces méthodes n’est parfaite. Il s’est avéré que j’avais une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), une prostatite et un cancer de la prostate. Cela a compliqué le diagnostic, et ce n’est qu’après la biopsie qu’ils ont su que j’avais une tumeur maligne.
☑️ Équilibrer les risques
Malheureusement, il y aura une certaine part de chance ici. Mais il faut peser le risque relatif ; à un moment donné, le risque d’une biopsie dépasse le risque d’un cancer possible. Et bien qu’une IRM soit un outil de diagnostic très utile, les compagnies d’assurance peuvent ne pas vouloir la couvrir.
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