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Friday, August 8, 2025

Que faire en cas de PSA élevé ? Ce qu’il faut vraiment surveiller

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Aperçu : Un taux de PSA élevé peut susciter bien des inquiétudes. Mais au-delà des chiffres, il est important de savoir quels signes et symptômes doivent attirer votre attention, car certains peuvent révéler un problème plus grave, comme un cancer de la prostate. Ce guide vous aidera à mieux comprendre ce qu’il faut surveiller pour réagir au bon moment.

De nombreux hommes se retrouvent confrontés à des résultats d’analyses de PSA (antigène prostatique spécifique) montrant des valeurs supérieures à la normale et se demandent ce qu’ils doivent surveiller par la suite. Le PSA est un marqueur important, mais cela ne signifie pas toujours qu’il s’agit d’un cancer. Une augmentation de ce marqueur peut aussi survenir dans d’autres situations, telles qu’une hypertrophie bénigne de la prostate ou des inflammations. Cependant, lorsque le taux de PSA est élevé, il est essentiel de faire attention à certains signes qui pourraient indiquer un problème plus sérieux.

🔽 Signes et symptômes à surveiller

En général, le cancer de la prostate à ses débuts peut ne pas donner de symptômes évidents, mais il existe quelques signes auxquels il faut être attentif :

  • Difficultés urinaires : sensation de jet faible, interrompu ou besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit.
  • Sensation de vidange incomplète de la vessie : lorsque, après la miction, on a l’impression de ne pas être totalement libéré.
  • Douleur ou gêne dans la région pelvienne ou lors de la miction.
  • Présence de sang dans les urines ou le sperme.
  • Douleurs dans le dos, les hanches ou le bassin, sans autre explication.
  • Modifications lors des rapports sexuels : difficultés à maintenir l’érection, baisse de la libido ou douleur lors de l’éjaculation.

Si vous remarquez l’un de ces signes, même si le taux de PSA n’est pas extrêmement élevé, il est important de consulter un urologue. Par ailleurs, parfois le taux obtenu peut être élevé sans que ces symptômes soient présents, c’est pourquoi un suivi régulier et la surveillance de ces valeurs restent essentiels.

🟦 Un témoignage d’expérience personnelle : comment interpréter un PSA élevé (Alphonse, 68 ans, originaire de Vétheuil)

« J’avais un PSA à 5,2 il y a quelques années. Mon urologue m’a d’abord recommandé un test 4K, qui indiquait une forte probabilité de cancer. J’ai ensuite passé une biopsie sous sédation totale avec du propofol, sans douleur et sans souvenir de la procédure. Après la biopsie, j’ai pris des médicaments pour prévenir les infections et, heureusement, je n’ai pas eu de complications. La biopsie prostate a confirmé le cancer, une partie de la prostate était complètement atteinte. J’ai suivi 9 semaines de radiothérapie, et mon PSA a chuté à des valeurs très basses et y est resté pendant trois ans.

Mon ami urologue m’avait donné des indications claires pour la préparation de l’intestin avant la biopsie, et le respect de ces consignes a été essentiel pour éviter les infections.

À noter qu’avant le diagnostic, je n’avais pas une prostate hypertrophiée ni de difficultés urinaires. Tout était normal, sauf le cancer qui se propageait dans une partie de la glande. Ce que je dis ici, c’est que retarder le traitement peut être fatal. Je n’avais aucun problème urinaire avant, juste un niveau accru de l’antigène prostatique specifique et un cancer qui se propageait. Je recommande de choisir un bon urologue, de ne pas avoir peur de la biopsie prostate, surtout si elle est réalisée sous sédation, et de suivre toutes les instructions pour une préparation correcte. »

🔽 Points clés à surveiller en cas de taux de PSA élevé

  • PSA élevé ne signifie pas forcément cancer : les causes les plus fréquentes d’un niveau accru de l’antigène prostatique specifique sont l’hypertrophie bénigne de la prostate, les infections ou inflammations. Cependant, même en cas de cancer, un traitement adapté peut souvent permettre de résoudre efficacement le problème.
  • Surveillez l’évolution du niveau accru de l’antigène prostatique : une augmentation très lente dans le temps, même si elle dépasse légèrement la valeur normale, n’est pas forcément alarmante. En revanche, une augmentation rapide doit attirer l’attention.
  • Les symptômes ne sont pas toujours présents : comme le montre ce témoignage, le cancer de la prostate peut évoluer sans symptômes urinaires ni gêne, donc ne vous fiez pas uniquement à votre état physique pour exclure un problème.
  • La consultation d’un spécialiste est essentielle : ne vous fiez pas seulement aux informations trouvées sur internet. Le médecin qui connaît votre histoire pourra vous recommander les examens appropriés et le mode de suivi adapté.
  • Ne retardez pas les examens et le traitement : si le médecin recommande une biopsie prostate suivez les consignes et ne la redoutez pas. Cet examen de biopsie prostatique est la méthode la plus sûre pour diagnostiquer un cancer et débuter le traitement approprié.

🟦 En conclusion

L’histoire d’Alphonse permet de mieux comprendre comment interpréter un PSA élevé et les étapes à suivre. Cette situation peut signifier beaucoup de choses, pas seulement un cancer. Mais il est important de ne pas ignorer ces valeurs élevées et de suivre les recommandations médicales. L’expérience de mon ami montre qu’un diagnostic précoce et un traitement rapide peuvent faire la différence entre la vie et la mort. Une sédation adéquate et une bonne préparation avant la biopsie réduisent les risques et l’inconfort, comme le confirme aussi Alphonse.

Soyez attentif aux signaux, surveillez votre PSA régulièrement et n’hésitez pas à consulter un spécialiste si quelque chose vous inquiète.

Monday, July 14, 2025

Prostatite ou cancer de prostate ? La biopsie fait la différence

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☑️ Comment distinguer une prostatite d’un cancer de la prostate ?

Comment savoir la différence entre la prostatite et le cancer de la prostate ? Une biopsie est-elle toujours nécessaire ? Les symptômes sont-ils différents ? La biopsie fait la différence

(Jean-Claude M., 58 ans, Avignon, France) «Je ne suis pas médecin, mais j’ai été traité pour un cancer de la prostate en 2020.

La prostatite provoque généralement des douleurs et peut être traitée avec des antibiotiques. Le cancer de la prostate (à un stade précoce) peut ne provoquer aucun symptôme, ni douleur. Les cancers ne peuvent pas être guéris avec des antibiotiques.»

☑️ PSA élevé : une énigme à plusieurs causes possibles

Malheureusement, il est possible d’avoir à la fois une prostatite et un cancer de prostate en même temps. Les deux conditions provoqueront une élévation du PSA (le PSA élevé ne peut être mesuré que par une prise de sang). De plus, un gonflement bénin et inoffensif de la prostate (qui touche la majorité des hommes après 50 ans) provoque également une élévation du PSA. Cela signifie que différencier les causes peut être une énigme.

☑️ Le rôle de l’IRM multiparamétrique

Il est courant d’effectuer une IRM multiparamétrique pour les hommes suspectés d’avoir un cancer de prostate. Cela est relativement nouveau, mais peut mettre en évidence des zones "suspectes" dans la prostate. Ces zones peuvent ensuite être ciblées sélectivement pour une biopsie. Si aucune de ces zones n’est trouvée, alors une biopsie peut être évitée.

☑️ L’importance du dépistage précoce

« Le cancer de prostate est très facile à guérir s’il est découvert tôt. Je ne suis pas médecin, mais je conseille à tous les hommes de plus de 50 ans de demander à leur médecin un test PSA. C’est une simple prise de sang et, bien qu’il ne soit pas spécifique au cancer, il peut conduire à un diagnostic précoce. C’est ce qui m’est arrivé et pourquoi je suis ici pour en parler. J’avais un peu plus de 50 ans quand j’ai été diagnostiqué. »

Il existe également des tests de dépistage en ligne, sous forme de questionnaires d’évaluation du risque. Bien qu’ils ne remplacent pas une analyse sanguine ou un examen médical, ces tests peuvent offrir une première orientation utile. Toutefois, les résultats doivent toujours être confirmés et interprétés par un évaluation par un urologue (ou un professionnel de santé qualifié).

☑️ Ne jamais présumer : les examens sont essentiels

Vous ne connaissez pas la différence entre prostatite ou cancer de prostate. Le PSA est généralement élevé dans les deux cas. La prostatite est généralement traitée avec des antibiotiques, et les niveaux de PSA sont surveillés. Ne présumez jamais.

Si le test PSA ne baisse pas correctement, une évaluation par un urologue est indiquée. Cela peut inclure une échographie ou une IRM pour déterminer si une biopsie est nécessaire.

Ne présumez jamais. Suivez de près, et espérons que tout ira bien.

☑️ Outils complémentaires pour le diagnostic

Le test PSA, l’évolution du PSA, ainsi que le PSA libre, peuvent aider. Ils sont loin d’être concluants, mais donnent à l’urologue une idée statistique de la probabilité que vous ayez un cancer.

Une façon de vérifier une prostatite bactérienne est de donner un antibiotique au patient et de voir ce qui se passe. Si c’est une prostatite, les symptômes peuvent changer et le PSA peut baisser. Si cela se produit, vous savez qu’au moins certains des symptômes sont une conséquence de la prostatite bactérienne.

☑️ Éviter une biopsie quand c’est possible

Mon urologue a fait cela avec moi lorsque mon PSA a dépassé pour la première fois quatre, le seuil à partir duquel une biopsie est généralement pratiquée. Comme les biopsies présentent un certain risque, il voulait éviter une biopsie si possible. Mon PSA a baissé, donc la biopsie a été retardée jusqu’à ce que mon PSA dépasse à nouveau quatre.

☑️ Examen manuel, IRM et biopsie guidée

Une autre aide au diagnostic est l’examen manuel, où le médecin palpe la prostate à la recherche de nodules.

Une IRM peut également montrer un cancer de prostate avec une assez bonne sensibilité, bien qu’une biopsie soit plus susceptible de le détecter. Le standard de référence est une biopsie guidée par IRM.

☑️ Le piège du diagnostic croisé

Mais aucune de ces méthodes n’est parfaite. Il s’est avéré que j’avais une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), une prostatite et un cancer de la prostate. Cela a compliqué le diagnostic, et ce n’est qu’après la biopsie qu’ils ont su que j’avais une tumeur maligne.

☑️ Équilibrer les risques

Malheureusement, il y aura une certaine part de chance ici. Mais il faut peser le risque relatif ; à un moment donné, le risque d’une biopsie dépasse le risque d’un cancer possible. Et bien qu’une IRM soit un outil de diagnostic très utile, les compagnies d’assurance peuvent ne pas vouloir la couvrir.

Thursday, June 26, 2025

Quels sont les signes d'un problème de prostate

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🔵 Des hommes partagent leurs histoires : ce qu’ils ont ressenti avant le diagnostic – et ce qu’ils auraient aimé savoir plus tôt. Reconnaître les premiers symptômes du cancer de la prostate peut faire toute la différence. Voici pourquoi vous devriez surveiller les signes d’un problème de prostate – et pourquoi il ne faut pas attendre. 

C’est une question fréquemment posée dans les groupes de soutien pour les hommes atteints d’un cancer de la prostate. Les réponses varient, mais un constat revient sans cesse : les formes les plus dangereuses de cancer sont souvent silencieuses au début.

Témoignage 1 (Lucas, de Draguignan) : « Tout semblait normal… jusqu’à ce que je fasse une remarque en passant »

Un homme se rend chez son médecin de famille pour un contrôle de routine. Tout paraît en ordre. Puis, à la fin de la consultation, il mentionne, presque en plaisantant, qu’il urine un peu plus souvent que d’habitude. Le médecin lui prescrit quelques examens supplémentaires.

Résultat : un cancer de la prostate dans une phase extrêmement précoce, à peine détectable par les tests classiques. Il est opéré rapidement. Aujourd’hui, dix ans plus tard, il est toujours en bonne santé prostatique. Pas parce qu’il avait des symptômes évidents, mais parce qu’il a osé parler d’un petit changement que d’autres auraient ignoré.

Témoignage 2 (Hugo, de Pamiers): « Je ne ressentais rien, alors je n’ai rien fait »

Un autre homme, connaissant ses antécédents familiaux, faisait son test PSA chaque année. Un jour, son taux augmente légèrement. Pas de symptômes, donc il repousse les examens. Quelques mois plus tard, le diagnostic tombe : cancer multifocal, présent à plusieurs endroits dans la prostate.

Il subit une opération, mais son taux de PSA ne retombe jamais à zéro. Il vit aujourd’hui sous traitement hormonal, avec une surveillance constante. Toujours sans symptômes… mais avec le risque d’une récidive.

Qu’ont-ils en commun ?

     1️⃣ Aucun des deux n’avait de symptômes évidents.
     2️⃣ Pas de douleur. Pas de sang. Pas de fatigue extrême.
     3️⃣ Et pourtant, leur corps était déjà attaqué par un cancer.
     4️⃣ L’un a agi à temps. L’autre - avec seulement quelques mois de retard - en paie encore les conséquences.

Que pouvons-nous retenir ?

    🔹 Les symptômes du cancer de la prostate ne sont pas toujours présents.
    🔹 Un détail anodin ou une légère variation peut être un signal d’alerte.
    🔹 Le test PSA, malgré les débats, peut faire la différence entre une guérison et un traitement à vie.
    🔹 Parler franchement avec son médecin est essentiel.

Et vous ?

    💧 Avez-vous remarqué quelque chose d’inhabituel dans votre corps ?
    💧 Avez-vous fait un test PSA récemment ?
    💧 Avez-vous déjà parlé de votre santé prostatique avec votre médecin traitant ?
    💧 Pour certains, ces questions arrivent trop tard.
    💧 Pour d’autres, elles arrivent juste au bon moment.

Et pour vous, c’est peut-être maintenant.

📌 Et vous, quel a été votre premier signe ?

Avez-vous eu des symptômes ? Qu’est-ce qui vous a poussé à consulter ?


Monday, June 23, 2025

Peut-on mourir d’un cancer de la prostate s’il reste localisé ?

 

avec traitement personnalisé Peut-on mourir d’un cancer de la prostate s’il reste localisé
Le cancer de la prostate est le deuxième forme de tumeur le plus fréquente chez les hommes et la deuxième cause de décès par cancer après le cancer du poumon. Pourtant, la plupart des hommes diagnostiqués ne meurent pas de cette maladie. Tant qu’il reste limité à la prostate, il est rarement mortel, mais s’il n’est pas traité, il peut se propager et devenir fatal.

📊 Mortalité aux États-Unis : chiffres récents

Selon le CDC, la mortalité liée au cancer de la prostate a fortement diminué entre 1993 et 2013, mais s’est stabilisée ces dernières années.

  • Décès annuels : entre 33 700 et 35 300 pour la période 2022–2024.
  • Taux ajusté : environ 18,6 décès pour 100 000 hommes.
  • Ces données montrent que, malgré les progrès, cette maladie maligne reste une cause majeure de décès.

🧪 Rôle du du test de dépistage PSA

Autrefois, plus de la moitié des patients étaient diagnostiqués à un stade déjà métastatique, donc incurable. Aujourd’hui, grâce au test de dépistage PSA (antigène spécifique de la prostate), cette maladie malignepeut être détecté précocement dans plus de 90 % des cas — quand il est encore guérissable.

Recommandations actuelles pour le dépistage PSA :

  • À partir de 50 ans pour les hommes sans risque particulier.
  • À partir de 45 ans pour les hommes afro-américains ou ayant un parent proche (père, frère, fils) atteint avant 65 ans.
  • À partir de 40 ans si plusieurs parents de premier degré ont eu un cancer de la prostate à un âge précoce.

⚠️ Dépistage chez les personnes âgées : un sujet controversé

L’American Cancer Society recommande que les hommes entre 55 et 69 ans décident avec leur médecin s’ils doivent faire le dépistage, et que, passé 70 ans, le dépistage ne soit en général plus proposé.

Pourtant, cette limite peut laisser de nombreux cas non diagnostiqués, alors même que l’espérance de vie augmente et que de nombreux hommes de plus de 70 ans sont encore en bonne santé et actifs.

💡 « Mourir avec » ou « mourir de » cancer de prostate

Un argument courant contre le dépistage chez les plus de 70 ans est qu’ils « mourront avec » le cancer, mais pas « du » cancer. En réalité, même sans décès direct, de nombreux patients souffrent pendant des années : baisse de la testostérone, perte de masse musculaire, fractures osseuses, cyphose, impuissance, fatigue chronique, dépression et chimiothérapies lourdes.

Une vie souvent marquée par la souffrance, qui aurait pu être évitée par un diagnostic et un traitement plus précoces.

🏥 Solution : surveillance active et traitement personnalisé

Les problèmes ne viennent pas du dépistage, mais de la mauvaise gestion des cas détectés. Grâce à une surveillance active (suivi régulier et traitement personnalisé uniquement si la maladie évolue), on peut éviter des traitements lourds inutiles et maintenir une bonne qualité de vie.

💬 Témoignage : Margueritte d’Arles parle de son père

Pour illustrer ce que signifie un tel diagnostic et son t raitement, voyons ce que nous raconte Margueritte d’Arles à propos de son père :

« Mon père a été diagnostiqué avec un cancer de prostate, score Gleason 7 - un score relativement élevé, indiquant une forme plus agressive. Il a commencé par une hormonothérapie pour réduire la tumeur, puis il a subi une opération. Malheureusement, cela a affecté sa fonction érectile, mais cela lui a sauvé la vie à long terme.

Quelques années plus tard, le test de dépistage PSA a recommencé à augmenter, signe que la maladie maligne reprenait. Les médecins ont fait de la radiothérapie, ce qui a stabilisé la situation un temps, puis il a eu plusieurs chimiothérapies. Au total, il a subi 29 cycles de chimiothérapie. Entre ces traitements, il se sentait bien et vivait normalement.

Quand les traitements approuvés n’étaient plus efficaces, il a participé à des essais cliniques et a même bénéficié d’une immunothérapie expérimentale qui a bien fonctionné un moment. Lorsqu’il n’a plus voulu lutter, il a choisi les soins palliatifs à domicile. Il est resté lucide jusqu’à la fin et est décédé paisiblement entouré de sa famille. »

Conclusion

✔️ Le cancer de prostate peut devenir une maladie chronique, contrôlable et peu invalidante si on le détecte tôt et qu’on le gère correctement.
✔️ La surveillance active et le  dépistage sauve des vies et réduit les souffrances inutiles.
✔️ Chaque décision doit être prise avec un médecin, en tenant compte de l’âge, de l’état général et des antécédents familiaux.

Friday, June 20, 2025

Cancer de la prostate : taux de survie en fonction du dépistage

Image suggesting cancer de la prostate taux de survie en fonction du dépistage
une maladie maligne
🔽 Le cancer de la prostate est l'une des formes de cancer les plus fréquentes chez les hommes. Cette maladie maligne suscite beaucoup d'inquiétudes, notamment en ce qui concerne le taux de survie après le diagnostic. Ce que beaucoup ignorent, c’est que, bien qu’il puisse s’agir d’une affection grave, dans de nombreux cas, il est parfaitement traitable - à une condition essentielle : qu’il soit détecté à temps.

Dans cet article, nous abordons l’impact du moment du diagnostic sur l’évolution de la maladie et les facteurs qui influencent les chances de survie.

📌 L'espérance de vie après le diagnostic : de quoi d  épend-elle ?

La question que tout homme se pose naturellement lorsqu’il reçoit ce diagnostic est :

👉 « Combien de temps me reste-t-il ? »

La réponse n’est pas simple, car elle dépend de plusieurs facteurs :

🔹 l’âge du patient
🔹 le stade de la maladie au moment de la détection
🔹 le score de Gleason (degré d’agressivité de la tumeur)
🔹 l’état de santé général
🔹 les traitements disponibles et le moment où ils sont commencés

👉 Mais le facteur le plus influent reste le moment où le cancer est diagnostiqué. Plus il est détecté tôt, plus les chances de guérison ou de vivre longtemps avec la maladie sous contrôle augmentent.

🔽 Dépistage précoce vs diagnostic tardif : des différences majeures dans l’évolution

Le cancer de la prostate peut être :

  • Localisé – c’est-à-dire limité à la prostate. Dans ce cas, les traitements comme la chirurgie ou la radiothérapie peuvent être curatifs, et  l'espérance de vie est proche de la normale.
  • Métastasé – lorsque la maladie s’est déjà propagée aux ganglions lymphatiques ou aux os. Ici, les traitements visent le contrôle et la prolongation de la vie, mais le pronostic est plus réservé.

🔍 Un exemple : Michel, de Salon-de-Provence, a été diagnostiqué au stade IV. Pourtant, il vit depuis plus de 10 ans grâce à une thérapie hormonale et une surveillance régulière. Mais peu de patients ont la même chance à un stade avancé.

🔽 Score de Gleason et rôle de la surveillance

Le score de Gleason indique à quel point le cancer est agressif.

  • Un score faible (6 ou moins) signifie que le cancer évolue lentement et peut simplement être surveillé, sans traitement immédiat.
  • Un score élevé (9-10) nécessite une intervention rapide.

Marcel, de Muret, diagnostiqué avec un Gleason 4, a d’abord choisi de surveiller sa maladie. Lorsqu’il a observé une progression, il a opté pour la chirurgie. 18 mois plus tard, son taux de PSA était indétectable.

➡️ Conclusion ? Une surveillance attentive et une intervention au bon moment peuvent faire toute la différence.

💬 Histoire vraie : Bernard et Guy

Bernard a été diagnostiqué à temps et a suivi une curiethérapie (brachythérapie) efficace. Aujourd’hui, il bénéficie d’une excellente qualité de vie. Malheureusement, son frère Guy a découvert la maladie trop tard. Il n’a pas eu la même chance.

👉 Cette différence souligne combien le dépistage régulier est essentiel.

🧭 Ce qu’il est important de retenir

✔️ Le cancer de la prostate est curable dans de nombreux cas s’il est détecté tôt
✔️ Même aux stades avancés, les traitements peuvent prolonger la vie et en maintenir la qualité
✔️ Une discussion ouverte avec le médecin est essentielle pour choisir le plan thérapeutique adapté
✔️ La surveillance régulière du PSA et d’autres marqueurs est cruciale

🔚 Conclusion

Le cancer de la prostate n’est pas une condamnation, mais ce n’est pas une maladie à prendre à la légère. L’espérance de vie dépend fortement du stade auquel la maladie est détectée. Un simple test PSA, effectué à temps, peut signifier plusieurs années de vie en plus.

📌 Vous pouvez dès maintenant effectuer un test en ligne de dépistage du cancer de la prostate. C’est rapide, confidentiel et cela peut faire toute la différence.

📌 Après avoir effectué ce test, parlez-en avec votre médecin. Prenez rendez-vous pour un examen. Cela peut être l’action la plus importante que vous ferez pour votre santé.

Wednesday, June 4, 2025

Espérance de vie avec un cancer de la prostate de stade 4 : Ce faut-il savoir ?

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avis de centres spécialisés
Le cancer de la prostate est généralement une maladie à progression lente, mais lorsqu'il atteint le stade 4 - c’est-à-dire lorsqu’il s’est propagé à d'autres organes comme les os, les poumons, le foie ou le cerveau - la situation devient plus complexe et grave.

🔽 Traitement et gestion du cancer de la prostate de stade 4

Le traitement principal du cancer de la prostate métastatique repose sur l'hormonothérapie (suppression androgénique), visant à priver le corps de testostérone. Cette approche permet souvent de ralentir l’évolution de la maladie. Cependant, avec le temps, le cancer devient "résistant à la castration", ce qui signifie qu’il continue à progresser malgré l’absence d’hormones sexuelles masculines.

À c e stade, des traitements comme le Taxotere (docétaxel) peuvent offrir environ 6 mois supplémentaires d'espérance de vie. Des médicaments plus récents comme l'abiratérone (Zytiga) peuvent prolonger davantage la survie. Le Radium-223 (Xofigo), utilisé pour les métastases osseuses étendues, est une avancée notable car il améliore également la survie, et pas seulement les symptômes.

🔽 Qualité de vie et controverses sur le traitement

Bien que ces traitements puissent améliorer la santé prostatique et prolonger la vie, une inquiétude majeure demeure : est-ce que cela signifie aussi une prolongation de la souffrance ? Beaucoup craignent que la qualité de vie ne se détériore à mesure que le cancer de la prostate métastatique progresse, même si la durée de survie est allongée. Le coût élevé des traitements innovants, parfois sans bénéfice perçu significatif, peut aussi poser un dilemme moral et financier pour les familles.

🔽 Des cas très variables

Tous les cancers de prostate ne sont pas identiques. Certains types à faible agressivité peuvent évoluer lentement pendant des années, même au stade 4, et rester asymptomatiques. À l'inverse, des cancers à haut grade (score de Gleason élevé) peuvent se développer rapidement, avec une espérance de vie plus courte, surtout si le diagnostic et le traitement sont tardifs.

L'évolution dépend aussi d'autres facteurs : l’état général du patient, la localisation des métastases, la réponse au traitement, le niveau initial de PSA (antigène spécifique de prostate), et même la biologie particulière de la tumeur. Par exemple, un patient peut avoir un PSA extrêmement élevé mais peu de symptômes, ce qui reflète une forme particulière de la maladie.

🔽 Espérance de vie : statistiques à prendre avec prudence

Actuellement, le taux de survie à 5 ans pour un cancer de la prostate de stade 4 est d’environ 30 %. Ce chiffre inclut des patients non traités et reflète l’état des traitements disponibles dans les années passées. Avec les progrès de la médecine, cette statistique est susceptible d’évoluer. Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’une condamnation immédiate. Certains patients vivent plusieurs années avec des traitements efficaces.

🔽 Conclusion

Le cancer prostatique de stade 4 n’est pas guérissable à l’heure actuelle, mais des traitements existent pour en ralentir la progression et améliorer la qualité de vie. Chaque cas est unique, et il est essentiel d’évaluer les options thérapeutiques de manière personnalisée, idéalement avec l’avis de centres spécialisés. Un deuxième avis médical peut également être précieux.

🔽 Pour aller plus loin

Si vous avez des doutes ou souhaitez mieux comprendre votre situation personnelle, vous pouvez simplement compléter notre test d’évaluation en ligne, simple et confidentiel, dédié à la santé prostatique. En fonction des résultats, il peut être utile d’en parler avec un professionnel de santé.

Tuesday, June 3, 2025

Chimiothérapie : au-delà de ce que dit l’oncologue

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vivre sous perfusion
Apercu: On parle souvent des effets secondaires de la chimiothérapie : fatigue, nausées, perte de cheveux. Mais lorsqu’il s’agit d’une dose dense de chimiothérapie, l’intensité change tout. Ce que même l’oncologue ne dit pas toujours, c’est à quel point le corps, l’esprit et l’intimité peuvent être bouleversés. Ce témoignage personnel révèle la face cachée d’un traitement qui sauve… mais transforme.

➡️ La chimiothérapie est souvent décrite comme une arme indispensable contre le cancer. Dans les brochures, les protocoles médicaux ou les discussions avec l’oncologue, on parle de traitements ciblés, de types de chimiothérapie, et parfois de chimiothérapie adjuvante. Mais ce qu’on ne vous dit pas toujours, c’est comment le corps et l’esprit changent profondément - et ce que cela signifie vraiment de vivre sous perfusion pour chaque jour.

Moi, j’ai été traité pour un cancer de la prostate avec ce qu’on appelle une dose dense de chimiothérapie. Je ne savais même pas que ça existait.

🔹 La "dose dense" – c’est là que l’enfer a commencé

Le terme dose dense semble technique. Mais sur le terrain, cela veut dire que l’intervalle entre les perfusions est raccourci et que le corps n’a pratiquement pas de temps pour récupérer. Au début, j’ai cru que c’était un traitement comme un autre.

Puis les effets se sont empilés. Et rapidement.

🔹 Effets secondaires : ce que les mots ne traduisent pas

Les effets secondaires de la chimiothérapie sont bien documentés : nausées, chute des cheveux, fatigue extrême. Mais on ne m’avait pas prévenu de la vitesse à laquelle ces effets pouvaient frapper.

Mes ongles ont noirci en une nuit. Mes muscles ont commencé à brûler dès le quatrième mois, chaque mouvement devenait une lutte. Mon oncologue m’a dit que c’était « dans les normes » - mais pour moi, rien n’était normal.

🔹 Entre deux mondes : la brume dans le cerveau

Il ne s’agit pas seulement de fatigue. C’est comme une brume, un voile entre soi et le monde réel. Ce que j’appelais autrefois “être présent” s’est effondré. J’avais cette impression constante de flotter, comme si mon corps fonctionnait sans que j’en sois vraiment là.

Cette perte de conscience, je l’ai vécue pendant et après le traitement. Même aujourd’hui, des mois plus tard, je sens que je ne suis pas encore tout à fait revenu à moi-même.

🔹 Mon corps, une zone toxique

Autre surprise : on ne m’a pas averti que mes fluides corporels pouvaient devenir toxiques. Lors d’un rendez-vous, une infirmière m’a brièvement parlé de la prudence à avoir après les perfusions - notamment avec ma partenaire. Mais ce n’était qu’une note de bas de page. Ce détail, pourtant capital, aurait dû être dit clairement : pendant plusieurs jours, le contact intime peut être dangereux.

🔹 Et l’injection qui change tout : Neulasta

Après chaque cycle de chimio, on m’injectait du Neulasta pour stimuler la production de globules blancs. C’est utile, vital même. Mais personne ne m’a parlé des douleurs osseuses intenses que cela provoquerait. J’ai commencé à différer volontairement l’injection juste pour profiter de quelques heures de calme. C’était mon seul répit.

🔹 L’extravasation – la peur en silence

Je n’ai pas vécu personnellement une extravasation des types de chimiothérapie, mais j’ai vu un autre patient souffrir d’une telle complication. Ce genre d’accident - lorsque le produit s’échappe de la veine et brûle les tissus - peut laisser des séquelles. Là encore, on en parle peu, ou trop tard.

➡️ Conclusion : ce qu’on apprend à survivre

La chimiothérapie adjuvante, la définition clinique de la chimiothérapie, tout cela devient abstrait quand on est au cœur du processus. Ce témoignage n’est pas une plainte, ni un appel à la peur. Mais il fallait que je dise la vérité telle que je l’ai vécue.

Ce témoignage n’est pas un avis médical. C’est une expérience personnelle partagée avec la permission de mon ami Hervée, à qui je dis merci pour sa confiance.

Monday, May 19, 2025

Prostatite ou cancer de la prostate ? Comprendre les différences – L’histoire de Félix

image avec Prostatite ou cancer de la prostate Comprendre les différences
La prostate peut être le siège de plusieurs maladies, dont les plus courantes sont la prostatite (inflammation de la prostate) et le cancer de la prostate. Bien que ces deux affections puissent entraîner une élévation du taux de PSA (antigène prostatique spécifique), elles sont très différentes tant par leurs causes que par leurs traitements.

Dans cet article, nous allons explorer les principales différences entre ces deux maladies et vous raconter l’histoire de Félix, qui a souffert d’une prostatite et qui, comme beaucoup d’hommes, s’est retrouvé face à l’inquiétude d’un éventuel cancer.

🔍 Prostatite vs Cancer de la prostate : quelles différences ?

Critère Prostatite Cancer de la prostate
Fréquence d’apparition Plus fréquente chez les hommes jeunes Plus fréquente après 50 ans
Douleurs Présentes (bassin, abdomen, testicules) Absentes au début, parfois douleurs osseuses
Fièvre, frissons Oui, surtout dans la forme bactérienne Rare
PSA (antigène prostatique spécifique) Élevé temporairement Élevé de façon persistante
Réponse aux antibiotiques Oui Non
Symptômes urinaires Fréquents (envie pressante, brûlures) Possibles, mais souvent tardifs

Le PSA, mesuré par une simple prise de sang, peut être élevé dans les deux cas… mais aussi dans une troisième situation bénigne : l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), très fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.

C’est pourquoi l’interprétation du PSA n’est jamais simple. Il ne s’agit pas d’un test de dépistage parfait, mais il reste utile lorsqu’il est interprété dans le bon contexte clinique.

🧪 Les examens recommandés

  • Toucher rectal : permet d’évaluer la taille et la texture de  prostate.
  • Analyse d’urine et prise de sang : pour détecter une éventuelle infection.
  • IRM multiparamétrique : très utilisée dans des pays comme le Royaume-Uni, elle permet de visualiser des zones suspectes à l’intérieur de  prostate, avant d’envisager une biopsie ciblée.
  • Biopsie prostatique : seule méthode pour diagnostiquer un cancer de manière certaine.

👤 L’histoire de Félix

Félix avait un peu plus de 50 ans lorsqu’il a commencé à ressentir des douleurs inhabituelles. Tout a commencé par une gêne dans le haut de l’abdomen, puis dans le bas-ventre, et finalement dans la région pelvienne, entre l’anus et les organes génitaux. Il décrivait une douleur tantôt sourde, tantôt vive, parfois accompagnée d’une sensation étrange au niveau du sphincter anal – comme s’il était affaibli ou enflammé.

Il a également signalé :

  • Une sensation de brûlure légère à l’entrée de l’urètre
  • Des douleurs testiculaires modérées
  • Des frissons et une fatigue générale
  • Une fièvre modérée, allant jusqu’à 38,5°C
  • Une envie fréquente d’uriner, souvent sans miction

Inquiet, Félix s’est rendu aux urgences. Après un examen clinique, une prise de sang, une analyse d’urine et un toucher rectal, le diagnostic est tombé : prostatite bactérienne aiguë.

Le traitement ? Des antibiotiques pendant deux semaines, puis une prolongation de deux semaines supplémentaires. Bien que certains symptômes aient diminué, Félix ne se sentait pas totalement rétabli. Le doute persistait : et si c’était une forme chronique ? Et surtout, et si c’était plus grave ?

Aujourd’hui, son médecin lui recommande une échographie prostatique pour mieux visualiser l’état de sa prostate et exclure toute autre pathologie, y compris un éventuel cancer.

💡 Ce qu’il faut retenir

  • La prostatite est une inflammation souvent douloureuse, parfois bactérienne, et généralement traitable par antibiotiques.
  • Le cancer de la prostate, à ses débuts, peut être silencieux. Il est donc essentiel de le dépister tôt, surtout après 50 ans.
  • Le test PSA n’est pas spécifique, mais il reste un outil important dans le cadre d’une évaluation globale.
  • En cas de doute ou de symptômes persistants, consultez un urologue. Mieux vaut investiguer que négliger.

🩺 Un message pour les hommes de plus de 50 ans

Demandez à votre médecin un test PSA. Ce simple test sanguin, bien que imparfait, peut sauver des vies s’il mène à un diagnostic précoce de cancer. N’attendez pas l’apparition de symptômes.